Deux ans de Gravel : Retour d’expérience

Triban RC520 Gravel sur un chemin

L’année 2020 a été compliquée beaucoup d’entre nous. Elle aussi marqué un retour à l’envie de profiter des espaces naturels qui nous entourent, et qui sont facilement accessible à pied ou à vélo. Certains parlent de retour aux sources, ou encore de prise de conscience. Je pense que c’est un mélange de tout ça. Cet article est un retour d’expérience à mon échelle après deux ans passé sur ce vélo.

Retour aux sources

Le 28 mai 2020 marque le début d’un véritable retour aux sources pour moi. Et oui j’ai acheté un vélo, un gravel pour être plus précis. Cet achat, c’est une machine à remonter le temps. J’ai pratiqué le VTT pendant de nombreuses années, on a beaucoup roulé avec mes meilleurs amis, on a même fait la moitié du chemin de Compostelle (il faudra que je vous raconte cette histoire un de ces jours).

C’est après plusieurs mois de recherches et de réflexions que je me suis enfin décidé à acheter ce Triban RC520 Gravel. Cela a été long et compliqué (dû à une forte demande et une pénurie des composants). Fort heureusement, j’ai eu de la chance d’avoir de l’aide d’anciens collègues, pour m’avoir prévenu de l’arrivée en stock de ce beau vélo.

Premièrement, qu’est-ce qu’un Gravel nom de zeus ?! Pour faire simple, c’est un vélo avec une géométrie très proche d’un vélo de route, mais qui a reçu quelques modifications pour le rendre plus efficace sur presque toutes les typologies de terrain.

Initialement, ce qui caractérise le gravel c’est la polyvalence. C’est un vélo qui est voué à être utilisé sur la route, les sentiers ou chemins de gravier (traduisez par gravel en anglais), ou encore en forêt.

En pratique

Au début, j’appréhendais un peu la géométrie du vélo, surtout au niveau du poste de pilotage. Tout d’abord, je vous rassure, ce doute a été vite balayé après mes premières sorties. Effectivement, dès les premiers kilomètres, on se rend vite compte que ce vélo est agile autant sur route que dans les chemins plus tortueux. Le guidon, et la position sont vraiment adaptées, mais cela nécessite quelques réglages notamment au niveau de la hauteur de selle et l’angle du guidon. Une fois mes premières sorties effectuées autour de chez moi, j’ai commencé à vouloir aller plus loin. C’est dans ce second temps que j’ai installé l’app Komoot, une révélation. Grâce à cette app, j’ai pu découvrir de nombreux tracés autour de chez moi ainsi que des passionnés.

En premier lieu, je me suis concentré sur le fait de retrouver de bonnes sensations. Il vaut mieux rouler moins longtemps, mais en prenant du plaisir, c’est aussi le piège des réseaux avec la course à qui aura la plus belle sortie et komoot n’y échappe malheureusement pas. Même si le vélo est vraiment polyvalent, après plusieurs mois de balades, je l’ai amélioré afin de l’adapter encore plus à ma pratique.

Les améliorations

Avertissement : Cette partie n’est pas une course à l’amélioration. J’ai essayé de faire ce vélo à mon image et selon ce que je pense être le plus adapté. Le monde du vélo est très axé sur la course au matos, il est donc très facile d’y céder.

Premièrement, j’ai changé mes pneus et mes pédales. J’ai opté pour des Panaracer Gravel King SK en largeur 38 et des pédales Shimano PD-EH500 mixtes. Effectivement, cela m’a changé la vie surtout dans les chemins accidentés. Ensuite, j’ai remarqué qu’il était plus confortable de ne pas avoir de sac à dos, mais plutôt de tout porter sur le vélo. Cette quête a été longue, j’ai fini par acheter une sacoche de cadre Restrap en taille L. Tous ces éléments m’ont permis de profiter plus de mes sorties qui se sont allongées au fur et à mesure des mois. Vu que j’ai commencé à enchainer les kilomètres, j’ai remarqué que ma position sur le vélo était trop sur l’avant, après en avoir parlé avec des copains, j’ai finalement changé ma potence pour une plus courte. Ce petit changement m’a bien aidé, je n’ai plus eu mal au cou suite à cela.

Finalement, au bout d’un an, je ne suis pas arrêté là. Après ma première virée bikepacking organisée en Bretagne par Tim, je me suis rendu compte que la transmission du vélo ne me convenait pas vraiment. Une fois mes recherches effectuées, le constat a été sans appel, j’allais dire adieu à mon double-plateau. Et oui, j’ai installé une nouvelle transmission mono-plateau. Mais pourquoi ai-je fait cela ? C’est tout simple, pour gagner en fiabilité et en efficacité sur le long terme.

Un Breton heureux en Bretagne (Crédit photo © Tim Bsn)

Tout compte fait, c’est en passant du temps sur son vélo qu’on se rend compte de ce qui fonctionne ou pas d’ailleurs. Je tiens à remercier JB qui m’a bien aidé, surtout au début en me faisant partager son expérience.

Le plaisir tout simplement

Finalement ce que je retire de ces deux ans à ma petite échelle, c’est du plaisir et des rencontres. Il s’en est passé des choses sympa sur ce vélo !

Tout d’abord je retiens nos nombreuses sorties du week-end avec Maxime, qui a succombé aux charmes du gravel lui aussi 🤘. La belle rencontre avec Tim et Amandine qui m’accompagnent désormais à la salle d’escalade. Mais également Inès, Mathias, et plus récemment Louise, Aymeric (Atelier Rebié), Alexandre, Baptiste et Sophie que je suivais initialement sur Instagram et beaucoup d’autres encore.

L’année 2022 a démarré avec de belles sorties dont je vous parlerai très bientôt et ce n’est que le début ! La plus importante pour le moment, c’est la Tuscany Trail qui arrive au début du mois de juin. Avec 460 km et 6700 mètres de dénivelé et des paysages à couper le souffle, c’est le gros projet sur lequel je travaille actuellement.

Pour conclure, le vélo, c’est vraiment magique, épanouissant et ça rassemble des gens autour de belles valeurs 🫂.

En attendant la prochaine vadrouille, vous pouvez me suivre sur instagram 📷.

Passionné de photographie et de grands espaces 🏕. J'essaie de passer le plus de temps possible dehors, à pied ou sur mon vélo. 🧗🏻‍♂️ + 🏃‍♂️ + ⛺️ + 🚲 = 🤘

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